THE PASSION OF THE ARTIST (The soul)
PASJA ARTYSTY
Włosko-francusko-polska ekipa przygotowała w Teatrze im. Kochanowskiego w Opolu przedstawienie "Pasja artysty" Vincenzo Cirillo, w reżyserii autora. Sztuka inspirowana jest twórczością Jerzego Grotowskiego. Po prapremierze, która odbyła się 18/ 19/ 20 marca 2010 podczas Italiart Festival w Dijon, będzie pokazywana w miejscu powstania.
(Francais/Italiano/English) LA PASSION DE L'ARTISTE /the artist Passion Théatre(Création Originale)
The Artist Passion(La passion de L'artiste) est un Projet Européen qui Unit La région Bourgogne, La région Voidovine et La Toscane en Italie. Avec un auteur/metteur en scène Italien de Pise deux commédiens Français de Dijon, Deux Polonnais , Un théatre français et un Théatre Polonnais.
samedi 10 dimanche 10 Avril 2010 Theatre Jana Kochanowskiego (Opole) 45-056 Opole planc teatralny 12 tel +48.077 45 45 941 www.teatrkochanowskiego.art.pl LE THEATRE DE LA SOUFFRANCE LIBERATOIRE/Répétitions/Créations Semaine de Répétitions/Créations " La passion de L'artiste " The Artist Passion et Méthode du Théatre de la Souffrance, ouvertes a les Ecoles et au Pubblic et aux professionnels da samedi 21 fevrier 2010 au jeudi 25 Fevrier(GRATUIT) Theatre Jana Kochanowskiego (Opole)45-056 Opole planc teatralny 12 tel +48.077 45 45 941 www.teatrkochanowskiego.art.pl Répétitions/créations " La passion de L'artiste" Et le Méthode dù Théatre de La Souffrance, Ouvertes a Les Ecoles et au Public Et aux Professionnels da Dimanche 14 mars au Jeudi 18 (GRATUIT) Theatre Bistrot de La scene(Dijon) Theatre Bistrot de la Scene 203 Rue d' Auxonne tel 03.80678739 " Come Xenaxis dans la musique je m'attache dans le theatre a "calculer le Hasard " c'est à dire à etabilir des règles a partir des quelles on peut laisser le corp suivre liberament sa logique en tout en s'assurant che la structure soit claire pour les " spectateurs". Le refus du narrative, du figuratif, au profit de l'archétype e du rituel donne une victoire de l'intuition et de l'émotion sur la maitrise et la rationalité.Mon theatre est un non-Theatre, il se rapproche plus du reve que de la réalité.(Vincenzo Cirillo) s'est spécialisé en direction scénique théâtrale en 1986 au Théâtre de Florence. Il fut accessoiriste pour le Musicus Concentus (Florence) à l'occasion de plusieurs événements internationaux,a Suivi le curs de Tadeusz Kantor a Florence et Jerzy Grotowski a Pontedera (Pise),puis speaker radiophonique pour différentes stations toscanes et fondateur en 1996 du mouvement artistique Ombra di Peter et de la troupe théâtrale Ombra di Peter de Pise. Ses textes, dont il est l'auteur et le metteur en scène, ont été représentés dans toute l'Italie à l'occasion de festivals, dans les théâtres officiels et les centres Cultrelles en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne , en Hollande,en Suisse. Ses pièces ont été transmises par presque toutes les télévisions nationales italiennes telles que Rai Uno, RaiTre, Rai Sat, Odeon TV, Tmc2, Match Music, MTV, Italia7. Site : www.youtube.com/feindblut Vincenzo Cirillo a publié plusieurs livres parmi lesquels «Maniaco » aux éditions Gabrielli (Rome, 2001) et « Il tempo inquieto delle rose di sempre » aux éditions Kane (Florence, 2002), « L'Ultima Guerra » aux éditions Prospettiva (Civitavecchia, Rome, 2006). Pour l'Ombra di Peter de Pise, il a écrit et réalisé des émissions transmises par des télévisions toscanes concernant l'art underground, en 1999 et en 2000 il a présenté le festival Metarock auquel ont participé des stars internationales, en 2001 il a été directeur artistique de la saison théâtrale du théâtre de Santa Maria a Monte (Pise) et de plusieurs centres culturels de Pise. A partir de 2001, il est directeur artistique du Malastrana Festival de la ville de Cascina (Pise) et de Italiart&Festival de Dijon(France). A visiter le site web: www.Malastranafestival.it JERZY GROTOWSKI Metteur en scène, théoricien du théâtre, pédagogue, créateur de la méthode interprétative. Né en 1933 à Rzeszow, mort en 1999 à Pontedera(Pise/Italie). Un de plus grands réformateurs du théâtre du XXème siècle.
Gradué à la Faculté d'Acteur de l'Ecole Nationale Supérieure du Théâtre à Cracovie (1955). Dans les années 1955-1956 il a étudié la mise en scène au Lunaczarski Gosudarstwiennyi Instytiut Tieatralnogo Isskustwa (GITIS) à Moscou. Il a connu là, entre autres, les techniques interprétatives et artistiques de Stanislavski, Vakhtangov, Meyerhold et Tairov. Après son retour en Pologne il s'est engagé comme assistant à l'école théâtrale de Cracovie et il a entrepris là des études de la mise en scène (1956-1960). Il a débuté en 1957 au Théâtre Stary à Cracovie où il a mis en scène avec collaboration d'Aleksandra Mianowska les KRZESLA / CHAISES d'Eugène Ionesco. Au Théâtre de la Radio Polonaise, par contre, il a mis en scène des émissions basées sur des légendes chinoises, tibétaines et sur le drame ancien indien SIAKUNTALA. Pendant ce temps il préparait et donnait une série des cours sur la philosophie orientale au club d'étudiants "Pod Jaszczurami (Aux Lézards)". En 1958 il a mis en scène KOBIETA JEST DIABLEM / UNE FEMME EST UN DIABLEde Prosper Mérimée - un atelier de diplôme de la quatrième année de la Faculté d'Acteur à l'Ecole du Théâtre à Cracovie et BOGOWIE DESZCZU / LES DIEUX DE LA PLUIE, une pièce contemporaine de Jerzy Krzyszton au Théâtre de Chambre (Teatr Kameralny) à Cracovie. Il l'a présenté de nouveau en nouvelle version au Théâtre du 13 Rang de Opole. En 1959 il a mis en scène encore au Théâtre Stary de Cracovie WUJASZEK WANIA / L'ONCLE VANIA d'Anton Tchekhov mais la même année il s'était installé à Opole ou il a pris la direction artistique du Théâtre du 13 Rang. Ludwik Flaszen (critique de la littérature et du théâtre, auparavant directeur littéraire au Théâtre J.Slowacki à Cracovie) est devenu le directeur littéraire de cette entité. Sa collaboration avec Flaszen dans peu de temps a donné comme fruit la mis en oeuvre d'un théâtre d'avant-garde qui s'était converti en un centre de recherche artistique dynamique. La première présentation au théâtre de Opole c'était ORFEUSZ / ORPHEE de Jean Cocteau mis en scène en 1959. En 1960 Grotowski avait mis en scène au même théâtre KAIN / CAINde George Byron, MISTERIUM BUFFO d'après Vladimir Maïakovski et SIAKUNTALA d'après Kalidasa. Pendant cette dernière présentation le metteur en scène avait entamé la collaboration avec l'architecte Jerzy Gurawski. Leur travail commun sur la nouvelle organisation de l'espace théâtral avait abouti en annulation du partage entre la scène et l'espace spectateurs. L'unique spectacle réalisé par Grotowski en dehors de son théâtre à cette époque c'était FAUST selon Johann Wolfgang Goethe mis en scène au Théâtre Polski à Poznan (1960) avec collaboration du peintre Piotr Potworowski pour la scénographie. En 1961 dans le cadre de "Estrade Publiciste" du Théâtre de 13 Rangs le metteur en scène avait préparé deux spectacles - montages documentaires - TURYSCI / LES TOURISTES et GLINIANE GOLEBIE / LES PIGEONS D'ARGILE- spectacles basés sur des documents authentiques, films et enregistrements documentaires. Il a mis en scène la même année à Opole DZIADY LES AIEUX d'après Adam Mickiewicz, et une année plus tard - un autre drame romantique - KORDIAN d'après Juliusz Slowacki. La même année 1962, avec Jozef Szajna il a mis en scène la I et la II version de ACROPOLIS d'après Stanislaw Wyspianski. A ce moment sur les affiches théâtrales on pouvait voir déjà le nouveau nom du théâtre de Opole - Théâtre Laboratoire de 13 Rangs (Teatr Laboratorium 13 Rzedow). Jusqu'à la clôture du Théâtre Laboratoire en 1965 Grotowski avait mis en scène là encore: TRAGICZNE DZIEJE DOKTORA FAUSTA / L'HISTOIRE TRAGIQUE DU DOCTEUR FAUSTUS d'après Christopher Marlowe (1963), STUDIUM O HAMLECIE / ETUDE SUR HAMLET d'après William Shakespeare et Stanislaw Wyspianski (1964) et la III version de AKROPOLIS d'après Stanislaw Wyspianski (1964). Après la liquidation du théâtre à Opole, Jerzy Grotowski avec son ensemble déménage à Wroclaw. Le premier spectacle du Théâtre Laboratoire de 13 Rangs sous nouvelle adresse c'est la IV version de ACROPOLIS d'après Stanislaw Wyspianski (1965) préparé, comme les précédentes, en collaboration avec Jozef Szajna. La dernière, V version a été réalisée deux ans plus tard, en 1967. Encore en 1965 au théâtre de Wroclaw, appelé par Grotowski en plus Institut de Recherche sur la Méthode Interprétative, ont été présentées deux versions du KSIAZE NIEZLOMNY / PRINCE CONSTANT d'après Calderoln - Slowacki. Grotowski a présente la III version de ce spectacle en 1968. En 1967 Grotowski avec son ensemble a abandonné les travaux en cours sur le spectacle EWANGELIE / EVANGILE. Cependant une répétition ouverte au public et quelques présentations privées ont été présentées auparavant. Les études présentant la vie du Christ et la dimension contemporaine de l'attitude chrétienne ont trouvé leur continuation dans le spectacle crucial du théâtre de Grotowski APOCALYPSIS CUM FIGURIS, où il s'était servi des citations de la Bible, de Fiodor Dostoïevski, de Thomas S. Eliot et de Simone Weil. APOCALYPSIS CUM FIGURIS, qui, à côté d'ACROPOLIS et du KSIAZE NIEZLOMNY / PRINCE CONSTANT a gagné la plus grande renommée au niveau mondial, a été présente en trois versions: de 1968, 1971 et 1973. Elles ont été toutes réalisées au théâtre de Wroclaw, qui à partir de 1971 portait déjà un nom nouveau: Institut de l'Acteur - Théâtre Laboratoire. Grotowski avait créé ce spectacle en collaboration avec son acteur principal, Ryszard Cieslak. Dans les années 60 et 70 le Théâtre Laboratoire a fait plusieurs grandes tournées à l'étranger, il a participé dans tous les festivals théâtraux importants. Dans un de ces premiers spectacles, les BOGOWIE DESZCZU / DIEUX DE LA PLUIE, source de plusieurs controverses, Grotowski - metteur en scène - comme l'écrit Zbigniew Osinski - se heurte à l'auteur et son théâtre se heurte à la littérature. Parce que Grotowski non seulement change le titre de la pièce (le titre original c'était RODZINA PECHOWCOW / LA FAMILLE DE GUIGNARDS, mais il entremêle dans le texte des morceaux d'autres œuvres de poésie et il ajoute le prologue de cinéma. Il inclut dans le carnet du spectacle la sentence de Meyerhold: "Choisir la pièce d'un auteur ne signifie pas partager ses idées". Plus tard il dit dans une interview: "En ce qui concerne la position envers le texte dramatique, je crois qu'il ne devrait être pour le metteur en scène qu'une trame sur laquelle il construit un nouvel objet d'art qu‘est le spectacle." (R. Konieczna, "Avant la première des 'Guignards'. Conversation avec le metteur en scène", "Trybuna Opolska" 265)A partir de ce moment il va défendre avec insistance le droit du metteur en scène d'intervenir dans le texte, de toute façon la majorité de ses spectacles postérieurs sera construite "selon" ou "d'après les paroles" de l'auteur du texte. Il ne voulait pas conter traditionnellement l'intrigue, mais il essayait de transformer le drame de façon à créer une mise en scène bien organisée au niveau des pensées. Dans ses premières suivantes, ORFEUSZ / ORPHEE et KAIN / CAIN, Grotowski avait mis en question la fonction traditionnelle de la littérature dans le théâtre, il montait le spectacle comme on le fait dans le cinéma. On lui reprochait même de se concentrer trop sur les expérimentations formelles. Il avait avoué plus tard que le spectacle KAIN / CAIN était: "plutôt des exorcismes contre le théâtre conventionnel qu'une proposition de contre-programme ". (Jerzy Grotowski, "Théâtre Laboratoire 13 Rangs", dans "5ème Festival des Drames Polonais Contemporains ", Wroclaw 17-25 octobre)Grotowski construisait son "programme" en examinant en profondeur les relations entre la scène et l'auditoire et - par conséquent - entre l'acteur et le spectateur. Dans SIAKUNTALA les spectateurs jouent le rôle du héros collectif, dans DZIADY / LES AIEUX on les considérait comme des participants à la cérémonie, dans KORDIAN ils étaient des patients de l'asile psychiatrique et dans FAUST ils incarnaient le personnage du confesseur du héros principal. En même temps le metteur en scène avec son ensemble se concentrait avant tout sur la recherche de la nouvelle forme de l'expression interprétative, le travail sur SIAKUNTALA était particulièrement important dans ce contexte. Comme dit Grotowski "dans ce spectacle nous cherchions les possibilités de créer des signes dans le théâtre européen. Nous ne le faisions pas sans un peu de malice: nous avons voulu créer un spectacle à l'image orientale, mais pas authentique, plutôt conforme à l'imagination des Européens. (...) Mais en dessous de la surface de ces recherches ironiques et dirigées contre le spectateur il y avait une intention cachée - la recherche du système des signes adaptés à notre théâtre, à notre civilisation".Grotowski reconnaissait que ce chemin conduisait à la création d'un signe qui serait un cliché mais en même temps c'est justement le travail sur ce spectacle l'avait conduit à, comme dit lui-même: "entreprendre des recherches dans le domaine des réactions humaines organiques pour les structuraliser après. C'est ça, je crois, qui était à la source de l'aventure la plus féconde de notre Ensemble, c'est-à-dire les recherches dans le domaine de l'expression interprétative". (Jerzy Grotowski, "Le théâtre et le rite ", "Dialog" 1969 no 8)Dans le mensuel "Odra" Grotowski a publié un essai en 1965 "Vers un théâtre pauvre ". Ce titre est devenu plus tard le titre du livre qui avait paru d'abord au Danemark, après aux Etats-Unis avec introduction de Peter Brook en 1968. Cette étude de Grotowski a été publiée postérieurement dans plus d'une dizaine des pays... sauf la Pologne et s'était converti en manuel pour les théâtres chercheurs des années 60 et 70. "Vers un théâtre pauvre" constitue un résumé de la première étape de travail du metteur en scène. Et ce travail se concentrait sur la formation d'une méthode interprétative et sur la définition de l'idée du "théâtre pauvre". Le travail sur le corps de l'acteur consistait en un entraînement syncrétique de plusieurs heures avec l'utilisation des techniques orientales. On travaillait aussi sur les résonateurs de la voix. Grotowski tentait arriver la source de la pré-expression. Fasciné par l'idée de Jung, il cherchait des archétypes qui l'aideraient dans la construction du rôle qui doit devenir un acte, un sacrifice de l'acteur. Le type extatique de l'expression interprétative au Théâtre Laboratoire ne consistait cependant pas à se mettre en transe sinon à jouer avec précision en état de conscience effilée. KSIAZE NIEZLOMNY / LE PRINCE CONSTANT et APOCALIPSIS CUM FIGURIS sont des spectacles qui constituent l'apogée de l'interprétation extatique, sont également un exemple de la réalisation du concept du théâtre pauvre, sur lequel Peter Brook écrivait dans le livre PUSTA PRZESTRZEN / ESPACE VIDE publié à cette époque-là: "Il existe en Pologne un petit ensemble dirigé par un visionnaire, Jerzy Grotowski, dont les objectifs sont aussi sacrés. Le théâtre, à son avis, ne peut pas être l'objectif en soi comme la danse et la musique dans certaines cérémonies des derviches, le théâtre est un instrument, un moyen d'autoanalyse, une possibilité du salut. L'objet du travail de l'acteur c'est lui-même. (...) De ce point de vue le jeu est une œuvre de la vie - l'acteur élargit pas à pas la connaissance de lui-même dans les conditions épuisantes, toujours changeantes des répétitions et dans des accents forts des spectacles. Utilisant le langage de Grotowski, l'acteur permet que le rôle le pénètre, au début il s'y oppose avec toute sa personnalité, mais grâce au travail acharné il arrive à dominer sa psyché et son corps de façon à pouvoir se permettre de renoncer à toute résistance. Cette 'auto-penétration' est liée à la dénudation psychique: l'acteur n'hésite pas à se montrer tel qu'il est parce qu'il se rend compte que l'essentiel du rôle lui exige de s'ouvrir et de montrer ses propres secrets. Alors le spectacle devient un acte de sacrifice, une offrande publique de ce que la majorité des gens préfère cacher - et c'est une offrande en honneur du spectateur. (...) Grotowski a converti la pauvreté en idéal, ses acteurs se sont dépourvu de tout, sauf leur propre corps; ils disposent des instruments - de leurs organismes et du temps illimité, rien d'étonnant s'ils considèrent leur théâtre le plus riche au monde." (Peter Brook, "Espace vide", Varsovie 1977)Dans les années 70 Jerzy Grotowski s'éloignait peu à peu du théâtre, il ne réalisait plus de spectacles théâtraux. Il s'était consacré aux études approfondies de la culture asiatique et de l'école de spiritualité. En 1970 il a fait son troisième voyage vers l'Orient, il est allé aux Indes. (Auparavant, en 1956 il est allé en Asie Centrale et en 1962 il a visité la Chine.) Il a entrepris le travail didactique, il donnait des cours et des stages para-théâtraux pour les acteurs polonais et étrangers. Il invitait également les spectateurs à participer dans ces projets. C'était la conséquence du programme de la "culture active", formulé dans les années 70. Grotowski s'occupait de la relation humaine dans une nouvelle dimension, dans la dimension de la "fête". La nouvelle "culture vivante" devait consister en rencontres d'un être humain face-à-face avec un autre être humain. Dans le dernier spectacle théâtral de Grotowski APOCALIPSIS CUM FIGURIS le spectateur et l'acteur devaient être unis le plus étroitement, il y avait cependant une division entre participants actifs et passifs. Dans les projets nouveaux d'entraînement - performances organisés depuis 1973 cette division devait disparaître. Dans le modèle culturel postulé par Grotowski personne n'était consommateur, par contre chacun était appelé à créer. Les événements suivants, appelés projets étaient portés à la connaissance du public, devenaient ouverts pour tout le monde. Les participants du monde entier arrivaient à Wroclaw et à Brzezinka près d'Olesnica où ils se déroulaient. Depuis 1973 Grotowski et le Théâtre Laboratoire organisaient des stages à l'étranger: ils ont travaillé aux Etats-Unis (1973, 1975, 1977), en France (1973, 1976, 1977), Australie (1974), Autriche (1974, 1975), Italie (1975, 1977), Suisse (1976, 1977), Allemagne Occidentale (1977), Canada (1977). Des projets - comme SPECIAL PROJECT (1973) ou PRZEDSIEWZIECIE GORA / L'ENTREPRISE MONTAGNE (1977) étaient des séances collectives de signification psychothérapeutique et éthique. Ils étaient une tentative de trouver une nouvelle entente inter humaine basée sur la sensibilité corporelle et mentale et sur la présence et l'activité communes. Consistaient entre autre en construction lente des systèmes de communication inter-humaine - d'abord à travers le mouvement, après à travers la voix, finalement par le chant commun. Des ateliers para-théâtraux intenses avaient lieu également en 1975 pendant l'Université de la Recherche du Théâtre des Nations organisée par Grotowski et le Théâtre Laboratoire. A cette occasion sont venus à Wroclaw les leaders du théâtre chercheur, inspirés par l'idée de Grotowski, entre autres: Peter Brook, Jean-Louis Barrault, Joseph Chaikin (Open Theatre), Eugenio Barba (Odin Teatret), Luca Ronconi, Andre Gregory. En 1976 Jerzy Grotowski a présenté un nouveau programme de recherche, appelé "Le Théâtre des Sources". Le programme mis en oeuvre dans la région de Bialystok et aussi pendant un voyage au Mexique, Nigeria, en Inde et à Haïti. Les recherches étaient de caractère ethnologique et anthropologique. Grotowski avec un groupe de collaborateurs internationaux étudiait les rites de différentes parties du monde et il essayait de trouver leur dénominateur commun, il étudiait également sa forme théâtrale. Pendant le travail sur place le groupe des participants devait confronter leurs techniques avec les anciennes techniques déjà existantes de chaque tribu. Grotowski disait cependant que son projet: "ne peut pas se nourrir de l'exotique, ne peut pas être une fête folklorique ni un festival des cultures de ce qu'on appelle le Troisième Monde". ("Les expéditions du 'Théâtre des Sources' ", elab. R. Rozycki, "Notatnik Teatralny" 1992 no 4)Les techniques étudiées devaient plutôt permettre de retrouver le sentiment de l'union avec le monde naturel. En 1982, pendant l'état de siège, Grotowski a émigré aux Etats-Unis. Au début il était professeur à Columbia University à New York. En 1983 il a été nommé professeur à l'Université de Californie où il a mis en oeuvre son nouveau projet "Le Drame Objectif". En 1984 l'ensemble du Théâtre Laboratoire a pris la décision de dissoudre l'entité de Wroclaw. Depuis 1985 Grotowski habitait Pontedera en Italie. Il travaillait là dans un centre qui portait son nom (Work Centre of Jerzy Grotowski - Centro di Lavoro di Jerzy Grotowski) avec un groupe de stagiaires internationaux sur les programmes "Les arts rituelles". Il maintenait à l'époque la collaboration la plus étroite avec Thomas Richards qui organisait également la documentation des recherches de Grotowski de cette époque et il s'occupait de la publication de ses œuvres. Il a publie entre autre "Le travail sur le corps avec Grotowski". La dernière période d'activités de Jerzy Grotowski était un travail dans les conditions de laboratoire. Les étudiants s'exerçaient en isolement, et les résultats de leur travail n'étaient montrés qu'à un groupe très restreint. Postérieurement on a commencé à les montrer au public plus large. Le programme appelé "Le Drame Objectif " consistait en recherche des positions et des mouvements communs, trans-culturaux qui pourraient devenir universels, ce qui permettait de créer des pièces à caractère rituel. The passion of the Artist a production of: Ass.Ombradipeter(Dijon/France), Theatre association Ombradipeter(Pise/Italy) Theatre Jana Kochanowskiego (Opole/Poland), Theatre Bistrot de la Scene(Dijon/France). with the support of : Region of Bourgogne (international relations), City of Dijon(France), Italy General Consulate in Paris, Italian Institute of Culture of Lyon. Malastranafestival, City of Cascina (Pise / Italy) The Passion of the Artist : written and directed: Vincenzo Cirillo Actors:Cecylia Jacewska-Cabal(Opole/Polonie),Lukasz Schimdt (Opole /Polonie) Mireille Sainte-Marie, Frederick Gagné(Dijon) Lights , dresses and objects: Vincenzo Cirillo Music various italian french and polish autors; image: Tonia Carnasale.
The Passion of the Artist :
The man and his story of passion, life, and death; a story of repetition, each time with a different name yet the same verdict, suffering, joy, and death. The man didn't decide of his will to be a saint or an artist. He bears this assignation, raising him like a modern-day Saint Francesco suspended between earth and sky, a verdict that compels him to wander, an angel around his body and his artworks saviors, following in his footsteps. He surrenders to the sea like the receding grains of sand from a beach at low tide and tide envelops him in a solitude perpetually separate from those who love and admire him. He becomes completely withdrawn from the human race, sacrificing himself to nature and sharing in their mutual understanding. The Passion of the Artist is akin to the journey of a man born to die in vain following the universal path, tracing elliptical orbits within himself and carefully reading the poetry of existence and lost souls in the infinite. His passage has ceased to acknowledge time and no longer correlates with any common reality. He resides in a room constructed from his own imagination where each object represents a symbol portraying incidents long forgotten, haranguing him ceaselessly in dreams, until the vision morphs into the eyes and viewpoint of the audience as we become witness to his journey and plight. Bodies and objects equal in kineticism ever-searching for the holistic emotionalism of the scene, elements from "The Man and the Object," conceived by Tadeusz Kantor, the uber-marionette of Edward Gordon Craig, poor theatre as explored by Jerzy Grotowski, and liberally humanized by traditional Italian art comedy which straddles the worlds of mime and dance, it is an original theater, a theater of "Sufferance," a technique refined by Vincenzo Cirillo coupling color design with evocative music into an unforeseen language of theatrical imagery reflecting on immortality itself. Can a song and an image inspire an entire stage production?
18/19/20 march Theater Bistrot de La scene(Dijon),Theatre Bistrot de la Scene 203 Rue d' Auxonne tel 03.80678739 10/ 11 Avril Theater Jana Kochanowskiego (Opole) 45-056 Opole planc teatralny 12 tel +48.077 45 45 941
LA PASSIONE dell'artista (L'anima) testo/regia/luci/ Vincenzo Cirillo, attori:Cecylia Jacewska-Cabal(Opole/Polonie),Lukasz Schimdt (Opole /Polonie) Mireille SainteMarie, Frederick Gagné(Dijon),musica Cinemavolta, Immagine Tonia Carnasale.L'uomo la sua storia di passione di vita e di morte. Può una canzone un immagine ispirare uno spettacolo intero la risposta è si! è il caso di " Angolo Custode " dei cinemavolta gruppo musicale di brescia è una immagine creata da Tonia Carnasale che ha ispirato l'autore per la passione dell'artista(L'anima).
" La passion de l'artiste " photos Aurélien Benoist 29 bis rue d'Ougney |